Vipérine

Plante herbacée bisannuelle de 30 cm à 1m.

Elle a une racine fusiforme.

Tige dressée, couverte à la fois de poils fins et de longues soies étalées, raides, piquantes.

Feuilles alternes à nervures centrale épaisse, lancéolées, toutes velues hérissées comme la tige.

Fleurs réunies en petites cymes scorpioïdes axillaires, dont l'ensemble constitue une longue panicule. Corolle gamopétale irrégulière, rougeâtre au début, d'un bleu plus foncé ensuite. La plante présente soit des fleurs hermaphrodites en totalité, soit des fleurs hermaphrodites et des fleurs femelles, soit uniquement des fleurs femelles. Les plantes femelles sont plus résistantes. La pollinisation s'effectue seulement par des des abeilles maçonnes appartenant au genre Osmia.

Habitat : Décombres, champs en friche, terrains sablonneux, carrières, le long des routes et des sentiers ensoleillés, ballasts des voies ferrées.

Utilisation : Elle contient un alcaloïde paralysant comme le curare, mais en quantité si faible qu'elle est inoffensive pour l'homme. La pharmacopée cependant l'utilise en infusion pour calmer la toux (fleurs séchées aux propriétés dépuratives, pectorales et diurétiques). Les jeunes feuilles, peuvent se consommer, crues ou cuites, comme substituts d'épinards ou en salade (mesclun), cependant leur possible toxicité incite à la prudence. La consommation de ces feuilles stimulerait le désir sexuel. On la plantait autrefois dans les champs parce qu'elle était supposée faire fuir les serpents.

Floraison : juillet - septembre.