

LE RACHAS
Une presqu'île sur le Chassezac.
Altitude :
850 m.
C'est un charmant hameau de quelques maisons posé au bord d’un petit lac artificiel. On y accède par une passerelle, car la montée en eau l’a désormais placé sur une presqu’île. Par sa situation, le Rachas était un relais : les paysans devant assurer le renfort de part et d'autre de la vallée pour soulager les attelages dans les montées. On notera sur la première maison de gauche, en arrivant, une fenêtre à meneau mutilée et à l'intérieur, une immense cheminée en granite. On dit qu'il y avait autrefois une chapelle mais il n’en reste rien.
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Le Rachas, c’est aussi un barrage : celui construit sur le Chassezac en 1964. Il fait partie du complexe Villefort-Rachas-Roujanel-Puylaurent qui alimente l’usine hydroélectrique EDF de Pied-de-Borne. Cet ouvrage d’une hauteur de 18,7 m et d’une longueur de 93 m assure la formation d’une réserve d’eau de 1,5 millions de m3. On y pêche aisément la truite fario et arc-en-ciel, le vairon et le chevesne.
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Le viaduc qui le traverse a été construit entre 2 tunnels. Long de 100 m et haut de 17 m, il est fait de 5 arches de 10 m en grande partie immergées depuis la mise en eau du barrage. Permettant le passage des trains et du mythique Cévenol, ce site est un des plus photographiés de la ligne des Cévennes.
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Entre La Garde-Guérin et Le Rachas, le Département a aménagé en 2015 une voie verte de 7km sur un délaissé de la D906. Premier tronçon de la Véloroute nationale La Régordane (V70), il est à la fois facile (faibles pentes) et magnifique car il surplombe les gorges du Chassezac. La première partie, côté La Garde Guérin, est une véritable voie verte sur 3km. La deuxième partie est autorisée aux véhicules des riverains car elle dessert le hameau d’Albespeyres, mais le trafic automobile y est très faible.