

BAGNOLS
LES BAINS
Il y a de la magie dans cette eau !
Altitude :
900 m.
La bourgade aligne maisons, hôtels et camping municipal sur les bords du Lot. Ces eaux thermales étaient déjà exploitées par les Romains (Balneolae qui donnera Bagnols). En 620, Bagnols-les-Bains accueillit Sainte-Énimie, sœur de Dagobert 1er. En 1764, on découvrit sous une coupole la source originelle qui jaillissait d'un tuyau de plomb. Un aqueduc conduisait l'eau dans une auge, qu'une muraille séparait des étuves. Sidoine, l'évêque de Clermont, au Ve siècle, vantait les eaux de Bagnols dans une lettre à un ami.En 1823, le préfet Valdenuit, « versé de son cabriolet » y fut, paraît-il, guéri en quelques jours de toutes ses meurtrissures ! Pour accueillir correctement les curistes, un complexe plus moderne est sorti de terre en 1978.
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On y soigne affectations rhumatismales, arthrose, arthrite chronique, mais aussi luxations, fractures, entorses ou séquelles de blessure et d'opération. Le thermalisme s’avère tout aussi efficace contre les laryngites, les sinusites, l'asthme ou les allergies respiratoires. La source chaude, utilisée pour les soins, jaillit à 41,5°C. C’est une eau sulfurée et bicarbonatée. La source froide, à 300 m des thermes, jaillit à une température constante de 9°C. Elle est remarquable pour sa minéralisation et pour ses effets diurétiques.
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Au nord de Bagnols une route mène au Villaret. C'est le berceau d'une famille qui a fourni deux grands maîtres à l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem : Guillaume et Foulques de Villaret. Le second en 1310 conquit l'île de Rhodes où l'Ordre eut longtemps son siège avant de se déplacer à Malte. Le château où naquirent Guillaume et Foulques est toujours là, sa porte est surmontée d'un fronton aux sculptures effacées.