LAVILLATTE

Ancienne propriété des Chartreux, Lavillatte est cédée aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1231, qui en firent le siège de leur commanderie. Elle dépendait alors du Grand Prieuré d’Auvergne. Puis Lavillatte est rattachée au Grand Prieuré de Saint-Gilles-du-Gard, à al suite de la réorganisation des biens des Hospitaliers qui venaient de récupérer ceux de l’Ordre dissous des Templiers, au début du XIVe siècle. Au XVIIIe, Lavillatte dépend de la commanderie de Palhers en Gévaudan.

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L’église Saint-Jean-Baptiste est en tuf volcanique et granit. La façade ouest, prolongée par un clocher-peigne, est contrebutée par deux larges contreforts qui lui donnent une forme trapézoïdale. La voussure du portail roman s’appuie sur deux colonnes en granit, coiffées d’un chapiteau en tuf décoré. L’abside est polygonale et la nef a trois travées, est rythmée par des arcs doubleaux légèrement brisés. Du côté de l’évangile et dans l’enfoncement du mur, on distingue trois tombeaux en forme de mausolée ornés d’un blason et d’une croix des Hospitaliers. L’église abrite aussi une très vieille pierre tombale de lave sombre, en bâtière, sur laquelle est sculptée une croix prolongée par une épée.

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Le petit cimetière contient d’autres souvenirs : Le dessin de la croix est le même que sur l’enfeu (niche funéraire à fond plat) dans l’église, comme cette  croix de Malte simplifiée, sans les huit pointes, gravée sur une croix très ancienne au centre du cimetière.