LE BEZ

Situé en Montagne Ardéchoise, sur le Massif du Tanargue, le col du Bez est implanté précisément sur la ligne de partage des eaux Atlantique - Méditerranée. 

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Au XIIe siècle, s’y trouve une dépendance agricole de l’Abbaye des Chambons. De par sa position géographique, il s’impose rapidement comme relais entre le chemin d’Aubenas vers la Lozère et l’Aubrac et le chemin des Vans vers les hauts plateaux de l’Ardèche et du Velay. Les muletiers montent vin, châtaignes, fruits des Cévennes et descendent de la montagne beurre, fromage et pommes de terre. Les maquignons « d’en-bas » font halte au Bez en allant aux foires « d’en-haut ». S’y arrêtent aussi les colporteurs, les collecteurs de gentiane, les cueilleurs de plantes médicinales, les ramasseurs de vipères, les rémouleurs, les étameurs, les ravaudeurs, les matelassiers ambulants... 

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Lors de la peste de 1721, afin de respecter les barrières sanitaires entre zone saine et zone contaminée, on y installe une technique ingénieuse pour le passage du vin, en le faisait couler dans un tuyau, d’une outre à l’autre.  

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A la Révolution, l’État s’empare des biens des Chambons. Le domaine du Bez est vendu à la famille Barrial. En 1858, une épidémie ravage les troupeaux de Louis Barrial. Il promet de construire une chapelle si la malédiction cesse : Ainsi naîtra Notre-Dame-des-Voyageurs située pile sur la ligne de partage des eaux Atlantique - Méditerranée. 

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Aujourd’hui, Le Bez est toujours un passage obligé pour les randonneurs qui empruntent les GR4, GR7, GR72 et GRP « Tour de la montagne ardéchoise ». On y trouve depuis 2017 à 1H15 de marche «Le Phare » de Gloria Friedman, oeuvre du dispositif artistique « Le Partage des eaux ».