MAZAN L'ABBAYE

Fondée en 1119, Mazan est la première abbaye cistercienne à s'installer dans le Vivarais et sera l'abbaye fondatrice de Thoronet, Sénanque, Silvanès et Bonneval.

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Au XIIIe et XIVe siècle, cette puissance économique va connaître le déclin avec les guerres de religion et le passage des « routiers ». Saccagée en 1360, reconstruite en 1375. Elle se pare alors de murs d'enceintes, de palissades et de fossés dont subsistent aujourd'hui une tour et un bout du mur.

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À partir de 1469, l'abbaye de Mazan tombe sous le régime de la commende, ce qui entraîne une baisse de la ferveur religieuse et la décrépitude des bâtiments. En 1661, on compte une douzaine de moines

et en 1790, lorsque la Révolution française ferme le monastère, il ne sont plus que 6.

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Relativement épargnée, elle servira de carrière aux villageois, pour la nouvelle église paroissiale et leurs habitations personnelles. en 1905, ultime coup de grâce : on dynamite sa voûte pour des raisons de sécurité.

Les ruines feront alors l’objet de réhabilitation depuis les années 1960.

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L'église abbatiale, longue de 52 m et large de 24 m au niveau du transept était la plus vaste du Vivarais. Afin de résister au rude climat de montagne, tous les parements extérieurs des murs de l'abbaye étaient construits en granit local,vtandis que les parements intérieurs, étaient taillés dans du tuf volcanique plus léger et meilleur isolant. Le cloître a été mutilé et détruit aux trois quarts lorsqu'il fut transformé en cimetière.

Seule la galerie occidentale et le pavillon du lavabo ont été conservés. 

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Il existe aussi une Légende du Trésor de Mazan. Lors d'un pillage, un moine aurait caché des richesses de l'abbaye dans une cloche enfouie dans la forêt, dans l’axe de la rosace de la basilique et à « la portée du chant du coq » soit 1 km environ. Cette légende est accréditée par la trouvaille de pièces d'or en 1865. Depuis cet événement, les anciens assurent que, quelque part dans un fourré, près d'une borne mystérieuse, est ensevelie la grosse cloche de Mazan, pleine d'or et de richesses.

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Le site accueille désormais une oeuvre d'art contemporain du Parcours artistique du Partage des Eaux. Créée par l'artiste Felice Varini et intitulée "Une cercle et mille fragments" l'oeuvre se déploie sur les murs et toits de l'abbaye ainsi que sur le pont, l'auberge et les anciennes fortifications qui l’encadrent.