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Col de Tribes

CUBIÈRES

Château d'eau et hâvre de paix.

Altitude :

900m.

photos

Cubières vit dans la paix de ses vallées et ses cours d'eau. L’église Saint-Étienne, citée en 1123, brûle en 1603 sous les guerres de religion. Reconstruite, elle dispose d’une abside à 5 pans, et d’une voûte en cul-de-four. Elle possède également de curieux chapiteaux. A l’intérieur, un autel de granite bleu repose sur une maçonnerie de schistes et une niche abrite le patron de la paroisse. Le portail est surmonté d’une arcature romane où alternent pierres blanches et pierres noires de Volvic.

À l'extérieur, une croix de Malte surplombant la fontaine, rappelle le rattachement de Cubières à l’Ordre des Hospitaliers. Celle placée sur la 2e fontaine date de 1840 et est illustrée des instruments de la Passion. En déambulant dans le village, on tombe sur une troisième croix en pierre à fût conique du XVIIIe, plus intéressante, ornée d’un Christ et d’un ostensoir. À voir également également : le vieux four, des fontaines, une maison à meneau, des maisons muletières (Cubières était une halte sur ancienne route romaine) et une tour rescapée d’un château.

Alexis François Chalbos, général de division de la Révolution Française est né à Cubières en 1736. Il mourra en exercice en 1803 à Mayence.

Cubières voit jaillir de ses terres l’Altier et le Lot. Le Col des Tribes, à 1131 m d’altitude, sépare la vallée de l’Altier (bassin versant méditerranéen) et celle du Lot (bassin atlantique), celui-ci prenant sa source à 4 km au Nord, sur le Goulet. 

Au sud de Cubières, Cubiérettes s'est formé autour d'un monastère dépendant de l'abbaye de Saint-Sauveur de la Font. Avec le départ des moniales vers le XIII° siècle, le monastère devint un prieuré. Le prieur avait le titre de Seigneur de Cubiérettes en échange de quelques redevances payées à l'abbaye de Franquevaux. Les habitants de la paroisse se devaient d’ailleurs d'offrir une jument à toute nouvelle abbesse.

L'église du XII° siècle a remplacé l'ancienne chapelle du monastère. On trouve aussi un four communal et des moulins bâtis sur le Jouvain. Le village a été de nombreuses fois victime de ses crues. Celle de 1900 fut tellement catastrophique, qu’une digue de protection de 500m fut érigée par la suite.

Autrefois, le hameau de Broussous et le mas de Plamonjal faisaient partie de la commune. Ils sont désormais abandonnés depuis le XVIIe pour le premier et depuis le XIXe pour le second. Leurs ruines se retrouvent maintenant dans le périmètre du Parc National des Cévennes.

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