

LA BASTIDE
PUYLAURENT
À la croisée des chemins.
Altitude :
1023 m.
C’est peut-être un village sans grâce et sans intérêt pour le commun des mortels. Et pourtant, c’est un lieu plein de charme. Traversé par le Chemin de Régordane au Moyen-Âge, il se situe sur la route des Cévennes qui relie Alès au Puy en Velay.
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Au début du XVIIIe siècle, La Bastide n’est qu’un modeste hameau d’une dizaine de maisons. On y trouvait une ferme auberge à l’enseigne de la Grand’Halte qui servait de relais pour les diligences.
Au XIXe siècle, le chemin de fer transforme ce hameau en un nœud ferroviaire animé, assurant une interconnexion entre Nîmes au Sud, Clermont-Ferrand et Paris au nord, et Mende et Marvejols à l’ouest. La gare, la proximité de la station thermale de Saint-Laurent les Bains et la trappe Notre-Dame des Neiges vont favoriser le développement du village.
Cela reste aussi l’étape obligée au pied de la montagne du Thort avant la traversée des hauts plateaux pour les randonneurs et les muletiers.
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Son histoire ne ressemble en rien à celle du village-communauté et il reste écartelé entre 2 communes, 2 départements, 2 régions : Puylaurent en Lozère (Languedoc-Roussillon) et Laveyrune en Ardèche (Rhône-Alpes), uniquement séparés par le Rieufrais que la route franchit au milieu du village avant d’aller se jeter dans l’Allier, qui longe la route principale. Au XXe siècle, La Bastide devient un lieu de vacances familiales pour les Nîmois et les Montpelliérains à la recherche de la fraîcheur estivale.
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Rythmant la vie du village en égrenant les heures du son de sa cloche, l’église actuelle fut construite en 1890 sur les ruines de l’ancienne chapelle Saint-Thomas.