LE THORT

Le Thort est un hameau situé sur le col du même nom à une altitude de 1120 mètres. Il tirerait son nom du latin «altare» l’autel, en référence au dolmen situé à sa sortie, à moins que cela ne provienne de «turra» qui signifie hauteur en gaulois ...

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 Le dolmen du Thort a été couché vers 1960 par un engin des travaux publics. Cette grande pierre en grès, de 3 m de diamètre moyen et de 30 cm d’épaisseur, pesant plus de 5 tonnes, pourrait provenir de la Garde-Guérin. On imagine mal comment elle a pu être transportée jusqu’ici et c’est pourquoi la tradition attribue la construction de ce dolmen à Gargantua qui, par le jeu, aurait jeté cette dalle jusqu’ici ; c’est le Palet de Gargantua. La piété populaire avait dressé une croix sur ce dolmen : elle a été brisée dans la chute du monument.

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 A côté se trouve un site gallo-romain sur lequel on a trouvé des tessons de tuiles à rebords et de poteries et surtout des scories provenant de la réduction du minerai de fer. Ce minerai était extrait dans une carrière située au-dessus de la Molette.

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Le Chemin de Régordane passe par le Thort et devant le dolmen. Longeant la route goudronnée en provenance de la Bastide, il quitte alors la route des Gouttes pour s’enfoncer dans les pins. Sur une large plaque schisteuse on peut apercevoir les ornières creusées par le passage répété des roues des charrettes espacées de 1 mètre 20. Le chemin amorce ensuite sa descente vers la Molette pour rejoindre la Garde-Guérin et la descente de Villefort.  

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Les montjoies sont ces grandes pierres plantées de 2 mètres (8 pieds) de haut environ disposées, à peu près tous les cent pas. Elles sont destinées à marquer le chemin par les temps de neige. Elles ont été aménagées au milieu du XVIIIe siècle. A leur sommet, on disposait une longue pierre horizontale, parallèlement au chemin, afin de donner la direction de la route au voyageur... Les pierres actuelles ont été dressées au cours du XIXe, pour remplacer les anciennes en maçonnerie. Celles-ci sont en gneiss.