PRÉVENCHÈRES

Son nom viendrait de « pré vendu aux enchères » ou « village des pervenches ». En 1119, une bulle du pape Calixte II mentionne l’existence de la paroisse de Saint-Pierre de Prévenchères parmi les biens de l’Abbaye de Saint-Gilles.

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Avec la transhumance des troupeaux de moutons que l’on envoyait paître aux alentours, via le chemin de Régordane, une vie va s’installer autour du prieuré. L’église, commune aux religieux et aux villageois possédait alors 2 clochers : un pour les offices des moines et un pour la vie de la paroisse.

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Le village possède une très belle église romane à plan tréflé, le trèfle étant formé par l'abside et les deux chapelles. Le toit couvre à la fois l'église et un château : il s’agit de l’ancien prieuré des moines de Saint- Gilles. Il a gardé 3 de ses 4 tourelles et sa partie occidentale est  devenue la mairie. Les moines y accueillaient dans leur cloître les voyageurs de Régordane.

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Au XVIe siècle, les guerres de religion vont frapper durement le prieuré. En 1570, les Huguenots basés à Langogne massacrent 11 prêtres et religieux. Durant 50 ans, église et prieuré seront laissés à l’abandon.

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Le vieil arbre au milieu de la place est un tilleul de Sully, planté pour célébrer la naissance de Louis XIII. On y rendait la justice sous ses branches. La maison avec les meneaux datant du XVIe siècle était d’ailleurs celle du juge.

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Ici, nous sommes à la limite des Cévennes. On y trouvait pas moins de 350 hectares de châtaigneraies. Dans les années 30, on y récoltair 300 quintaux de châtaignes. Les plus belles partaient vers Lyon et Paris. Mais ces marrons (62 au kilo) étaient moins gros que les italiens, et moins fins que ceux de l’Ardèche voisine.

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La gare « Prévenchères - Gorges du Chassezac » est sur la ligne du Cévenol. Mais hélas, le train ne s’y arrête plus et la gare est devenue une propriété privée.